Mais il y a dans mon cheminement de néo-végé des bonds et des retours en arrière, des lumières qui se font parfois brusquement là où l'obscurité régnait, des goûts qui évoluent, des visions qui s'affinent (ou qui parfois se brouillent !), des partis-pris de mieux en mieux compris et assumés. C'est assez intéressant de voir comment dans ce domaine, au gré des réalités découvertes, notre regard peut s'ouvrir sur ce qui nous faisait initialement tourner la tête.
Deux choses m'ont fait revoir ce film. Primo, plusieurs omnis de mon entourage me l'ont fait tourner en me disant qu'elle les avait fait beaucoup réfléchir. Deuzio, j'ai entendu Maxime Ginolin expliquer dans une interview la genèse de ce projet : il était récemment devenu vegan et a ressenti le besoin de répondre aux difficultés, incompréhensions, agressions, médisances qu'il devait affronter. En exposant les faits à travers la distance que permet son personnage et avec une mise en scène qui, pour une fois, inverserait en quelque sorte les rôles.
J'ai tellement compris ce besoin et cette démarche que j'ai voulu lui redonner une chance, et je suis repartie cliquer. Et étrangement, je l'ai revue avec un œil et un sentiment tout neuf... On aime ou on aime pas le perso. Mais si on accroche pas, je crois qu'il faut tenter de casser la première couche et se fixer sur le message... pas si brouillon. Oui, c'est cru, c'est synthétique, et c'est volontaire. A chacun de nuancer et d'aller plus loin si un déclic se produit...
808.676 vues sur Youtube à l'heure où je vous parle. (Classée "interdite aux moins de 18 ans"...)
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